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Pour atteindre ses objectifs de retraite il n'y a pas de secrets, il faut un plan. Voici quelques conseils à intégrer à ce plan
2.Cotiser tôt
Attendre peut coûter cher. Plus tôt vous effectuer votre cotisation annuelle, plus tôt elle pourra fructifier à l'abri de l'impôt. S'il est impossible pour vous de cotiser d'un seul coup en janvier, pensez à établir un programme de cotisation automatique sur une base fixe (hebdomadaire, bimensuelle, mensuelle, etc.).
3.Payez vous en premier
Recevez-vous un gros montant d'impôts chaque année? Si oui, pensez à faire réduire l'impôt retenue sur votre paie par votre employeur car autrement cela équivaut à prêter de l'argent sans récolter d'intérêts. Vous aurez plus d'argent à votre disposition, que vous pourrez investir plus rapidement, voir point précédent.
4. Planifiez en couple
Le REER de conjoint est un compte REER au profit d'un conjoint alors que les cotisations au régime sont effectuées et déduites par l'autre conjoint. Cette stratégie bénéficiera les couples qui auront une différence de taux d'imposition au moment de la retraite ou les couples qui ont une différence d'âge.
5.Prenez des décisions fiscalement avantageuses
Vos revenus augmenteront condisérablement dans les années futures? Si oui, vous devriez repporter vos déductions fiscales de cette année. Puisqu'il faut cotiser tôt, vous devriez tout de même verser vos cotisations habituelles mais n'utiliser les déductions que dans les années futures lorsque le revenu sera plus élevé et, par conséquent, l'imposition plus élevée. Par exemple, sur une cotisation de 10 000 $, vous auriez une déduction de 3,000 $ si vous êtes imposés à 30 % cette année. Cette même cotisation pourrait vous rapporter une déduction de 4,500 $ si vous la rapportez à une année ou vous êtes imposé à 40,5%. Vous avez donc 1,500 $ de plus sans effort supplémentaire.
6. Misez sur la croissance
Avec l'instabilité des marchés des dernières années et les taux prometteurs des CPG actuellement, il peut être tentant de se tourner vers ceux-ci. Le plus grand danger de demeurer trop conservateur c'est l'inflation et son effet corrosif sur le pouvoir d'achat de votre placement. Un portefeuille bien équilibré et comportant des actions peut vous protéger de l'inflation en offrant un potentiel de croissance à long terme.
7. Résistez à la tentation de piger dans le REER
En général il n'est pas avantageux de retirer des fonds du REER avant la retraite (sauf pour un RAP). Non seulement le retrait sera-t-il asujetti à une retenue d'impôts au moment du retrait, vous perdrez aussi vos droit de cotisation car ils sont non récupérables contrairement au CELI.
Le tableau ci-dessous illustre également le coût réel d'un retrait en considérant la perte de croissance.
8. Faites vos répartitions en fonction du traitement fiscal
Les gains en capital et les dividendes canadiens sont imposés à un taux moins élevé que les autres types de revenus. Tout revenu retiré d’un REER est entièrement imposable à votre taux marginal d’imposition. Il est donc plus avantageux de détenir des placements portant intérêt dans votre REER, car les intérêts sont imposables en totalité, et de détenir vos placements générant des dividendes canadiens et des gains en capital dans un compte non enregistré.
9. Déductions spéciales du REER
Il existe deux situations vous permettant de dépasser vos droits de cotisation.
Allocations de retraite : Quand vous quittez un emploi que vous occupiez depuis longtemps et recevez une allocation de départ ou de retraite. Vous pouvez le transférer au REER.
Facteur d'équivalence rectifié : L’employé qui cesse de participer au régime de retraite de son employeur ou à un régime de participation différée aux bénéfices aura droit à un « facteur d’équivalence rectifié » (FER) si la valeur totale de ses facteurs d’équivalence excède la prestation qu’il reçoit du régime. Le FER rétablit vos droits de cotisation REER perdus. Si vous avez changé d’emploi l’an dernier, vous avez tout intérêt à obtenir les conseils d’un professionnel pour en tirer le maximum.
10. Le REER et vos héritiers
Dans la plupart des provinces, vous pouvezdésigner un bénéficiaire de votre REER pour que l’actif lui revienne à votre décès.En général, l’actif ne fait pas partie de votresuccession et n’est donc pas assujetti àdes frais d’homologation (sans objet auQuébec). De plus, si le bénéficiaire est votreconjoint ou un enfant ou un petit-enfanthandicapé à charge, il pourra continuer deprofiter de l’avantage de l’impôt différé àl’égard de l’actif de votre régime.Dans d’autres circonstances, vous pourriezaussi préférer désigner votre successioncomme bénéficiaire de votre REER. Endésignant votre succession et en donnantà vos liquidateurs toute liberté d’effectuerdes transferts en franchise d’impôt, vouspourrez réduire l’impôt à payer sur vosautres biens. Tout le processus permettantd’inclure l’actif de votre REER dans votreplan successoral peut être assez complexe et votre conseiller est là pour vous aider.